Les feuilles au fil des saisons

Le vent, la fraîcheur du matin;

Voilà revenu la saison de l’automne.

Les feuilles des arbres frémissent

sous les assauts du vent

Elles prennent au fil des jours

une jolie couleur jaune, orange, brune puis rouge.

Elles tombent en grand nombre sur le sol

formant une jolie parure qui atténue  le bruit de nos pas.

Le jardinier, avec son grand râteau

rassemble patiemment les feuilles en de grands tas.

Oups…… quelques unes s’envolent,

c’est ce coquin de vent qui s’amuse

à les faire tournoyer à la grande  désolation

du gentil jardinier qui rouspète.

 

Les mois passent lentement et nous voici

à la dure période de l’hiver.

Quelques feuilles ne sont pas encore tombées de leur branche

comme si elles avaient décidées de faire de la résistance.

Sur le sol,  la neige se fige d’un blanc immaculé

recouvre les feuilles restées sur le sol.

Sous le gel, elles se figent et se craquelle

sous les pas des enfants qui marchent vers leur école

bien emmitouflé  dans leur manteau bien chaud.

 

Enfin, le printemps est de retour.

Les premiers bourgeons font leurs apparitions

La nature reprend peu à peu vie.

Les marmottes sortent doucement de leur hibernation,

diverses petites et grandes créatures se croisent dans un

joyeux charivari.

Doucement,  lentement les bourgeons s’ouvrent sous les rayons

bienfaisant du soleil.

Aux premières lueurs du jour, les feuilles, déjà bien formées

se gorgent de la rosée du matin

ou viennent se désaltérer les petits insectes et les colibris.

 

L’été est là,  les arbres sont de nouveaux recouvrèrent

d’un épais feuillage d’un vert éclatant,

ou les bergeronnettes, les merles et autres oiseaux

pépient à tout va, chacun allant de leur joli chant.

Tout ce petit monde respirent à pleins poumons

avec délectation et s’enivrent des odeurs que la nature

leur apporte.

Au plus fort des rayons ardents du soleil, chacun profite

d’un repos bien mérité à l’ombre des grands chênes.

 

 

 

De belles retrouvailles

 

 

 

 

 

Depuis combien de temps faisait- je maintenant le même rêve?  ma mémoire, pourtant

excellente ne parvenais pas à se le rappeler. Certaines images demeuraient floues.

Néanmoins,  je me revoyais à mes quatre ans marchant au côté de ma mère et d’un petit

garçon au visage triste à peine plus âgé que moi;  mon frère Jean.

Ma mère,  le plus que je me souvienne était ( mais est-elle encore en vie? au plus profond

de moi je l’espère ) une jolie femme aux longs cheveux  d’un beau châtain clair.  Elle les

coiffait toujours en un chignon bien serré au bas de la nuque, ce qui à mon avis s’avérait

être une coiffure bien trop sévère pour son visage si doux et fatigué.

Le soir, alors que ma mère me pensait endormie, je me levais et doucement ouvrais la

porte de notre chambre communicante en espérant ne pas faire de bruit. Par

l’entrebaîllement,  je la regardais enlever les épingles une à une puis passer ses doigts

longs et fins dans ses cheveux pour les lisser. Pour finir, elle prenait sa brosse en soie et

dans un geste lent, presque cérémonieux la passait lentement pour les démêler. j’ouvrais

alors grand mes yeux devant ce si joli rituel. Mon dieu qu’ils étaient beaux. Je retenait

ma respiration, mais la peur d’être prise ne flagrant délit je retournais bien vite me

coucher.

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Le lendemain, je retrouvais ma mère levée aux aurores avec ce fichu chignon refait.

Mais comme j’allais l’apprendre plus tard, les vieux principes et le quand dira-t-on

ont la vie dure. Elle  aimais à dire qu’il n’était jamais bon de se faire remarquer

avec des frivolités et qu’il fallait toujours marcher droit devant soit et ne pas écouter

les paroles malveillantes des vieilles bigotes, comme elle aimait les appeler. Je ne

comprenais pas bien le sens de ses paroles. Qu’avions-nous fait de mal ? Je voyais bien;

lorsque nous allions au marché, les gens se retourner à notre passage, puis se rassembler

et se lancer dans des conversations  où des « oh » et des « ah », si ce n’est pas malheureux de

désapprobation, me parvenir. Ma mère, je pense, faisait semblant de ne pas les entendre

et nous entraînait à sa suite le long des étales des marchands. Cette médisance serait-elle

la raison que nous n’avions pas de père? Le fait d’être seule avec deux enfants était-ce  à

ce point si honteux pour cette population si bien pensante ?

Lorsque, timidement je posais la question à mon frère pourquoi nous n’avions pas de

papa, il me répondait que notre mère lui avait dit qu’il était parti en nous laissant seul

tous les trois et que les gens du village pensaient qu’elle en était responsable.

Responsable de quoi? D’un homme lâche qui avait fuit ses responsabilités ? Pour

ma part n’ayant jamais connu ce père, il ne me manquait pas et j’étais certaine que c’est

pour cette raison que je ne voyais jamais ma mère sourire.

Un matin,  ma mère nous leva plus tôt que d’habitude. Elle m’habilla à la hâte puis,  les

yeux encore embués du sommeil réparateur, je pénétrais dans la salle commune.

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j’aperçu deux valises contre le mur près de la porte d’entrée, mon frère qui me suivait les

remarqua également et en demanda la raison. Notre mère , un peu gênée lui répondit

par quelques mots qui ne sembla pas convaincre celui-ci. Cependant, il eut la politesse

de ne pas insister.

Je pressentais dans mon esprit de petite fille qu’il se passait quelque chose, un

évènement de grande importance qui allait changer ma vie à peine commencée. Je ne

parvenais cependant pas à en savoir le pourquoi. Notre mère, tout en nettoyant des

miettes de pain du dîner de la veille laissée sur la table nous demanda de nous

dépêcher de finir notre petit déjeuner. La dernière bouchée avalée, elle lava rapidement

nos bols, puis nous aida à mettre nos souliers. Elle jeta vivement un châle sur ses

épaules, puis nous partîmes.

Rapidement nous traversâmes le village sans rencontrer un seul de nos voisins.

néanmoins , mon regard curieux de petite fille avait surpris des yeux qui nous

épiaient derrière les rideaux. A la sorti du village, nous marchions à présent le

long de la départementale. Je suivais la cadence avec peine, mes chaussures neuves

commençaient à me faire mal. Le frottement  du cuir malgré mon collant contre mon

talon ne tarda pas à faire apparaître une ampoule qui me brûlait la peau. Je serrais

courageusement les dents m’efforçant de n’en laisser rien paraître.  Cherchant un

peu de compassion, je levais les yeux espérant attirer l’attention de ma mère, mais

celle-ci regardait droit devant elle. Mon malaise s’accentua. Pour me rassurer et oublier

mon mal de pieds, je contemplais le paysage. Le long de la route, j’admirais les violettes

et les pâquerettes qui inondaient à cette époque de l’année les bas-côtés et les fossés.

J’aurais voulu en cueillir un bouquet pour l’offrir à ma mère, mais devant son visage

fermé j’oubliais bien vite cette idée.

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J’en  fut fortement déçue. Mon frère commença à se plaindre qu’il était fatigué mais

notre mère; avec un geste d’agacement pressa un peu plus le pas. Soucieuse de ne

pas la contrarier moi-même avec mon problème d’ampoule aux pieds, je repris ma

contemplation du paysage. Sur ma droite, j’aperçu de jolies vaches à la robe dorée

dans un pré. Celles-ci, nonchalantes ruminaient tout en nous regardant passer. Je

fus émerveillée par leurs grands yeux si doux et en même temps effrayée par leurs

cornes qui semblaient me menacer. Je me risquais à un timide :

– Oh ! maman regarde les vaches….

Sans leur jeter un regard, celle-ci soupira en m’ordonnant  d’avancer. Me le tenant pour

dit, je ne prononça plus un mot me contentant de poursuivre seule ma contemplation.

Nous arrivâmes enfin à la gare routière dont j’ignorais le nom ( je sus bien plus tard

qu’il s’agissait d’ Angoulême).

Ma mère posa sa valise et nous aida à nous asseoir sur un banc. Je fus heureuse de

pouvoir me reposer et soulager mes pieds. Je souffrais le martyre. J’observais

machinalement les quelques personnes qui, comme nous attendaient le bus. Je fus

intriguée par leur visage fermé. Elles semblaient perdues  dans leurs pensées et ne

faisaient pas attention à nous. J’en fus soulagée et un peu surprise, habituée aux

bavardages malveillants des villageois d’où nous venions, à notre sujet

Au bout de quelques minutes d’attente, nous vîmes arriver le bus. Ma mère m’aida

à descendre du banc et nous recommanda de bien rester près d’elle. Les voyageurs

montèrent lentement les uns après les autres, puis ce fut à notre tour. Toujours à cause

de mon mal aux pieds, je montais péniblement les marches, que je trouvais bien hautes

au vue de ma petite taille. Enfin, nous nous installâmes sur nos sièges. Le dernier

voyageur monté, le chauffeur referma les battants de la porte du bus; puis démarra.

Épuisée, je ne tardais pas à m’endormir. Ma mère me réveilla alors que le bus entrait

en gare routière de Bordeaux. J’étais à peine éveillée que mon frère et moi étions

entraînés à travers de grandes rues plus animées les une que les autres. Elles

grouillaient de gens pressés, de dames en belles toilettes. Jamais encore de ma courte

vie, je n’avais vu quelque chose de si grand. Je voyais pour la première fois à quoi

ressemblait une grande ville. Cela me donna le tournis. Je me tordait le cou pour tout

regarder. Les magasins me ravissaient. il y avait tant de jolies choses. Là, un magasin

ou l’on vendait des chapeaux; ici, un fleuriste. Tout m’émerveillait. Je fus vite ramenée

à la réalité; ma mère exaspérée par ma curiosité me tira brutalement le bras.

– Dépêche toi veux-tu? Où nous allons arriver en retard.

Rappelée ainsi à l’ordre, je suivi sagement sans plus lever les yeux de crainte d’une

nouvelle remontrance. Après une dernière rue traversée, ma mère s’arrêta devant

un grand bâtiment et frappa la porte avec force. Après quelques longs instants

qui me paru interminables une religieuse nous ouvrit. La sévérité de son regard

m’impressionna. Je me cacha dernière les jupes de ma mère. Que faisions -nous là?

Je le compris malheureusement très vite ainsi que mon frère qui, pour me rassurer

où se rassurer lui-même me prit la main.

La religieuse qui nous avait accueilli nous invita à entrer dans une pièce qui

s’avérait être un bureau. Une autre religieuse qui semblait nous attendre salua notre

mère et se présenta comme étant la mère supérieure. Tout en regardant ma mère

d’un œil sévère, elle nous invita à nous asseoir sur des chaises qui avaient fait leur temps

au vu de leurs états. La mère supérieure prit place derrière son bureau, puis autant son

regard m’avait paru froid, sa voix douce changeait le contraste.

Patiemment et avec beaucoup de compassion, elle demanda à ma mère , en qui je

devinait toute la détresse, si sa décision était prise et si elle en assumait toutes

les conséquences.

Sans un regard pour la religieuse, ma mère répondit ‘ »oui » d’une voix à peine audible.

Cette dernière lui tendit des formulaires que notre mère signa à la hâte, puis dans un

sanglot elle nous embrassas et sans se retourner quitta la pièce. Anéantie par cet

évènement qui me marquera à jamais, je couru derrière ma mère, mais fus vite

arrêtée par une religieuse qui attendait dans la pièce voisine. L’affolement me prit

et je mis à crier. S’en était trop pour moi. J’avais compris qu’elle nous abandonnait;

mon frère aussi . Nous étions à présent des orphelins. Je me précipitais dans les bras

de mon frère et me mis à pleurer doucement.

Mon frère, quand à lui, tentait courageusement de retenir ses larmes.

 

*

 

Dans notre malheur, nous ne sommes pas resté longtemps dans cet orphelinat,

fort heureusement. Mon frère et moi avons été très vite adoptés, cependant, pas

dans la même famille. J’en ai beaucoup souffert dans les premières années, mais

mes parents adoptifs, des notables déjà d’un certain âge, avec beaucoup d’amour

et de patience surent me rendre la vie moins pénible.

J’ai vécu une enfance heureuse avec ces gens que j’appelle toujours affectueusement

Mam et Daddy. Je suis devenue par la suite avocate et vole à présent de mes propres

ailes. Mais une obsession était toujours présente en moi; celle de retrouver un jour

mon frère. Je souffrais intérieurement de son absence.

Ou était-il?

Mes parents adoptifs,  avec qui j’en avait discuté un soir au cours d’un dîner

m’avaient affirmé qu’ils n’en avaient pas la moindre idée. Je pensais alors

que le mieux serais d’aller me renseigner auprès de la mère supérieure

de l’orphelinat.

Mais, comme j’allais le constater, la vie n’est pas aussi cruelle que l’on peut

bien croire et réserve parfois de belle surprise, ce qui allait être mon cas

et voici comment.

4

 

Durant l’été du mois d’août 1963, après des mois à plaider à la barre des

tribunaux je décidai de prendre deux semaines de vacances bien méritées

à Nice.

J’avais jeté mon dévolu sur un chic hôtel près du port. L’air de la méditérannée

me fit le plus grand bien. Durant les jours qui suivirent, j’avais totalement

oublié mon travail, allant le plus souvent passer mes journées sur la plage.

La veille de mon départ, je décidais de faire une ballade le long du vieux port.

Un vieux marin proposait des promenades sur son bateau de plaisance à un

prix raisonnable.

A  mon arrivée ,quelques personnes attendaient  leur tour pour embarquer.

Perdue dans mes pensées, je suivais sagement la file d’attente. Sans vraiment

m’en rendre compte, je me mis à observer les visages devant moi. Certains

demeuraient, d’autres discutaient de la beauté du port et des bateaux. Mon

regard s’arrêta soudain sur un visage qui me sembla familier, sans pour autant

le reconnaître. Désabusée, le trouble se fit dans mon esprit, j’en était presque

certaine. Oui !!!!! je connaissais ce visage mais ou l’avais6 je déjà vu? Mon

cerveau fonctionnait à cent à l’heure, mon trouble grandissait. Je refléchissais

à en avoir mal à la tête. Soudain, un souvenir, d’abord furtif puis bien réel

resurgit dans un coin de ma mémoire.

Cet inconnu au visage si triste, je le reconnaissait. Le doute persistait à me

contredire, mais je le balayait très vite. Mes jambes se dérobaient sous moi,

il fallait à tout prix que je me ressaisisse. D’un pas décidé, je me dirigeait

vers cet inconnu. Il me tournait à présent le dos. Après une courte

hésitation, je posais ma main sur son épaule. L’homme sursauta

légèrement, puis se retourna. Je ne savait pas comment aborder la

conversation.

-Excusez ma curiosité…………

Je m’arrêtais, incapable d’aller plus loin.

-Oui? Quelque chose ne vas pas? Vous me semblez troublée répondit-il

en me fixant intensément.

Je fis un effort surhumain pour reprendre le contrôle de moi-même.

-Je sais que cela va vous paraître grotesque et vous aurez sûrement raison,

mais vous me rappelez étrangement quelqu’un……..

-Quelqu’un ?

-Oui. Oh !!!!! excusez-moi, mais je vais être un peu directe. Auriez-vous eu

une sœur dont vous avez été séparée dans votre enfance. Elle se prénommait

Anne…..

L’inconnu tressaillit. Il répondit après un long instant de silence, comme s’il cherchait

lui aussi dans sa mémoire.

-Oui en effet, j’ai bien une sœur qui se prénomme Anne. Nous avons été emmené

par notre mère dans un orphelinat à Bordeaux alors que nous étions que des enfants.

Nous avions 4 et 5 ans si je me souviens bien. C’était à l’orphelinat Sainte-Lucie. Nous

avons été séparé. Ma sœur a été adopté peu de temps après notre arrivée. Mais

pourquoi cette question?

Je manquai de m’évanouir en entendant cette révélation. Je repris mes esprits

tant bien que mal.

-Et bien, vous me rappelez beaucoup ce frère.

-Et comment se prénommait-il ce frère ?

-Jean …… Jean Devaux.

Les yeux de l’inconnu s’agrandirent.

-Mais c’est aussi mon nom……Jean Devaux…. Serait-il possible….

La stupéfaction était à son comble pour tous les deux lorsqu’à cet instant

une voix nous invita à nous avancer.

-Allons, le monsieur et la petite dame, nous n’avons pas toute la journée, peuchère!

un peu penauds, nous nous avançâmes et prirent place sur des sortes de chaises en

toiles.

Le bateau sortit lentement du port. Après quelques minutes à contempler l’horizon,

je repris la conversation.

-Donc, vous me disiez à l’instant que votre nom était Jean Devaux! J’ai un frère qui

s’appelle comme vous, n’est-ce-pas étrange?

-C’est certainement une coïncidence, mais vous? comment vous appelez-vous?

-Anne Devaux, de mon nom de jeune fille… comme vous et moi même je viens de

l’orphelinat de Sainte-Lucie à Bordeaux. Serait-il possible que vous soyez le frère

que je recherche depuis si longtemps?

-Cela ne serait pas impossible, il est vrai selon toute logique.

Le doute que nous avions se dissipa et nous partîmes dans un grand éclat de rire.

Les gens médusés se retournèrent, nous prenant certainement pour des fous.

Une joie immense s’empara de nous. L’inconnu me prit les mains, puis nous

partîmes dans une discussion effrénée. Tout doute était à présent levé. Je venais,

par une chance incroyable et la magie du destin de retrouver mon frère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Exercice d’écriture créative

Hier soir, je devais être dans la lune

j’ai écrasé ma bonne étoile en effectuant une marche arrière dans mes pensées.

 

La lumière qui s’éclairait en moi s’est éteinte lentement

jusqu’à ce que le noir finisse par m’envahir totalement.

Je me senti soudain léger, si léger. Je sens mon âme

spirituelle se séparer de mon corps et pénétrer dans un long couloir;

Mon âme restée sur ce grand lit repasse à une allure

folle mon enfance, ma jeunesse heureuse et insouciante.

Le visage des êtres chers que j’ai aimé tournent autour de moi

en me souriant. Leurs mains se tendent pour me toucher sans

malheureusement y parvenir. J’aimerai leur dire que je les aime.

Mais très vite ils disparaissent et je me retrouve dans ce

couloir d’un blanc éclatant, une lumière au bout m’invite

à la rejoindre.

Comme un fantôme, j’avance jusqu’à elle et au bout j’aperçoit

une étoile brillante et scintillante, mon étoile, ma bonne étoile.

A partir de cet instant, je suis en paix avec moi-même.